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| Sujet: la pluie donne froid et les objets perdus coulent au fond de l'eau Ven 29 Mar 2024 - 13:59 | |
| il traine les pieds sur les docks et ses bottes peu étanche prennent l'eau. ses chaussettes sont trempées à navet, et il fronce le nez car c'est vraiment pas agréable. il s'est mit à pleuvoir d'un coup et il a l'air tout idiot avec son pantalon troué tout mouillé et son pull qui dégouline. elle lui avait pourtant dit tulipe que les nuages étaient bien gris ce matin et que peut-être ils allaient pleurer, qu'il fallait qu'il se couvre et mette la veste imperméable et le chapeau de pluie, mais navet il a haussé les épaules en disant que non puis d'abord c'était pas un peu d'eau qui allait le déranger. résultat maintenant il à l'air bien malin.
il s'est réfugié à l'entrée d'un des grands hangars et il regarde la pluie tomber. accroupi, il a un bâton humide dans la main et il s'occupe en essayant de dessiner des choses sur le sol avec les gouttes d'eau qu'il laisse tomber de son pull. navet il dessine un soleil et il espère que ça viendra faire partir les nuages car il a encore des cargaisons à décharger et que s'il traine trop il a peur que l'amiral se transforme en kraken et l'emporte au fond de la mer.
il s'attendait pas à entendre des pas courir se mettre à l'abris. quand il relève son visage tout crasseux il rougit un peu de surprise de voir qu'il n'est plus tout seul ici. sa main se serre contre le bâton et navet il reste muet, mais son coeur bat plus vite.
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Blaze
raviver la flamme
messages : 726 arrivée : 16/03/2024 toi, pronoms : pau (adoko), elle faceclaim, crédits : aaron johnson-taylor - vava@aftermath gif@usermarze métier, occupation : pompier
| Sujet: Re: la pluie donne froid et les objets perdus coulent au fond de l'eau Mer 3 Avr 2024 - 21:43 | |
| la pluie donne froid et les objets perdus coulent au fond de l'eau __
Fahrenheit 451, Roman de Ray Bradbury 20 dollars un petit carnet ligné, où quelques mots figurent le flyer, un peu usé un pull des papiers d'identité un reese sticks à moitié écrasé. ...
Ta vieille boussole à gousset a disparu. Tu plonges tes bras tout entier dans ton sac à dos, brasses le fond ; sans rien trouver. T'en viens même à le secouer vigoureusement au-dessus de ton lit. Le seul objet de valeur que tu possèdes, que tu as voulu à tout prix embarquer avec toi sur l'île n'est plus là. Ton cœur s'emballe, dans la peur de l'avoir définitivement perdue.
Après avoir longuement fait tous les recoins de ta maison, mettant un peu le désordre tout autour, la vérité te frappe une nouvelle fois. Pourtant, tu n'as pas touché ton sac à dos depuis ton arrivée sur l'île, il n'y avait donc aucune raison apparente pour que tu ne la trouves plus. Inexplicable !
Tu es donc sorti, dans une frénésie seule ; dans l'espoir de croiser quelqu'un qui pourrait t'apporter de l'aide. Juste un peu de lumière, de l'espoir pour remettre la main sur ton bien le plus précieux. Cette boussole à gousset n'est pourtant pas très neuve. Tu n'as jamais su de quand elle datait exactement, mais depuis que tu l'as acheté à une antiquaire, elle t'a accompagné. De tes 18 ans à aujourd'hui, jamais elle ne t'a été inutile. Il arrivait souvent que tu la dégaines pour observer son aiguille ; à fixer le nord. Étrangement, elle te rappelait qu'il fallait toujours gardé un objectif précis dans la vie. Qu'il fallait suivre une route. Réflexion sans doute étrange, mais cela t'a permis d'aborder tes premières années d'adulte d'une manière plus rassurante. Où que tu ailles, c'est comme si elle te guidait. L'on t'avait soufflé qu'il serait peut être judicieux d'épingler un avis de recherche sur le panneau d'affichage de Brambles ; l'on te nomma Navet, un employé des hangars ; en charge de s'occuper des provisions que l'Amiral pouvait rapporter et tu te disais que ce n'était pas idiot. Peut être avait-il vu quelque chose, échouée sur le pont du bateau, à proximité du port ; qu'importe. Il fallait tenter ta chance, avant de te résoudre définitivement et devoir faire le deuil de l'unique objet qui t'a accompagné durant des années.
La pluie commençait à tomber, doucement puis les gouttes grossissant, tes pas bien vite firent de la musique dans les flaques. Sentir la pluie ne te dérangeait pas, mais tu viens à accélérer le pas jusqu'aux docks ; où l'on t'avait dit le trouver. Désigné comme le môme étrange - tu n'avais pas compris. Tu arrivas bientôt, filant jusqu'à l'entrée d'un hangar, où à travers les gouttes il distingua une silhouette. — Bonjour ! C'est toi Navet ? Je m'appelle Blaze, on m'a dit de venir te voir. Tu marques une pause. Je suis à la recherche d'un objet, je pense l'avoir égaré lors de ma venue sur l'île.
_________________ souvent le cœur qu'on croyait mort n'est qu'un animal endormi (ICON: RENEGADE., CITATION : cécile sauvage, mélancolie 1909) |
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