Pour réaliser de grandes choses, il faut d'abord rêver (Arabella)

trigger warnings : Famille toxique, abandon du père, alcoolisme, drogue, tromperie, hallucination nocturne, infertilité.
prénom : A sa naissance, on lui attribua le prénom d'Arabella. Loin d'être apprécié au début, maintenant totalement accepté. genre : Femme cis. âge : Elle vit ses dernières années de la vingtaine, encore 29 ans. Elle fait déjà coucou à la trentaine. date et lieu de naissance : Née le 18 août 1994 à Washington, aux États-Unis. adresse : 05, Chemin du Chat-qui-Pêche, BR0429 Brambles métier/occupation : Habile et manuelle, la couture a toujours été pour elle comme une évidence. Du petit trou à la création de nouvelles pièces. statut familial : Née dans une famille loin d’être joyeuse. Mère alcoolique et toxicomane, passant ses soirées et ses journées loin de chez elle, en night club ou en soirée chez des “ami-e-s”. Père partie avant même la naissance d’Arabella, elle ne l’a jamais rencontré. Ni frère, no sœur, elle a fui la maison avant même sa majorité et elle a créé elle-même sa famille, qu’elle appelle ami-e-s. Descendance presque impossible à cause de son utérus malade. statut civil : Durant quelques années, elle a été en couple avec une femme. Malheureusement, celle-ci a mis fin à la relation pour une autre femme. Elle a eu quelques amant-e-s depuis, mais elle reste célibataire, frileuse a l’idée de refaire confiance à un autre chose qu'à ses animaux. peur(s) : L’abandon est une de ses principales peurs, voir ceux qu’elle aime lui tourner le dos. Non loin derrière, elle a une peur bleue du noir et de l’obscurité. Depuis petite, elle soufre d’hallucination nocturne, voyant, sentant et entendant des choses qui n’existe pas. Seule la lumière lui procure un sentiment de sécurité. talent : Son principal talent réside dans la couture, ainsi que la broderie et le crochet, c’est pour cela qu’elle en a fait son métier, faisant profiter l’île. Ses placards et ses tiroirs sont remplis de tissus, de laine et de fils de toutes les couleurs et textures. plaisir coupable : Absolument scandaleux pour la ligne et pour la santé, elle mange le beurre de cacahuète à la cuillère. Trouvant que le pain dénature le gout de ce mets pas délicat.

sur l'île depuis... Elle était perdue, autant dans sa vie que dans sa ville. À peine 18 ans, elle ne savait pas où aller et ne se sentait pas en sécurité. C’est à ce moment-là qu’elle a vu cette affiche, un papier qui ne payait pas de mine, abîmé par la boue et les traces de chaussures des passants. Et pourquoi pas ? Une nouvelle vie, loin de la toxicité ambiante. C’est comme ça qu’elle s’est retrouvé sur l’île, loin de tout et surtout de sa mère. Ça fait plus d’une dizaine d’années qu’elle vie ici et elle compte bien y rester jusqu’à la fin de ses jours. son coin préféré de brambles ? Le bord de mer, regarder les vagues se fracasser sur les rochers dans un bruit sourd. L’odeur soufrée qui s’en dégage et le lointain. Le bruit apaisant des vagues fait envoler le stress et les mauvaises pensées, mais réveille aussi son imagination. Il y a également le Legendes & Lattes a égalité avec la mer. sa dernière commande de produits venant de l'extérieur ? Sans grande surprise, une grosse commande de laine et de tissus. Préférant avoir du stock en avance que de manquer de devoir être freiné dans sa création. sa célébration préférée ? fête de la mure tout d'abord par gourmandise, mais aussi pour la création du costume de mûre qui est un vrai régal pour les yeux. ce qu'il pense de l'amiral... Il est son sauveur, du moment qu'il lui apporte de la marchandise. Plus sérieusement, elle n'a jamais rien eu contre lui, c'est même plutôt l'inverse, elle adore le mystère derrière cet homme.

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1.Certains pensent que l’on choisit sa famille avant notre naissance, pour passer une étape dans l’existence de nos âmes. Si c’est le cas, je pense que je dois être une vieille âme pour avoir un défi aussi gros que celui-ci. Ma mère, une personne au passé trouble, une femme forte qui s’est perdue, attrapé par les vices de la ville et de ses clubs sombres. Jusqu'à mes 16 ans, je me suis occupée d’elle, du moins quand elle rentrait à la maison. Allongée sur le canapé presque inerte, je restais à ses côtés à vérifier qu’elle respirait encore. L’école n’avait pas de place dans ma vie, je devais y aller par obligation, mais je n’avais pas de place pour l’apprentissage de l’histoire ou des mathématiques. Toute la place était dédiée à ma mère, à sa sécurité et à son bien-être.

2.Il n’y avait pas d’argent à la maison, ou du moins pas pour moi. Ma grand-mère s’occupait de m’acheter des vêtements, mais je grandissais vite, trop vite pour qu’elle puisse suivre. Alors, j'ai commencé à coudre, utilisant des vêtements trop petits pour en faire de nouveau. Au début, je devais ressembler à un sac à patates, mais avec le temps, je commençais à me débrouiller.

3.Sur un coup de colère, désespérer de voir ma mère sombrer de plus en plus, je me suis débarrassé du sachet de poudre blanche qu’elle cachait dans cette espèce de boîte en forme de gousse d’ail. Elle me hurla déçu, me disant des choses horribles, regrettant ma naissance, mon existence. Ce n’était pas la première fois, mais ce fut celle de trop. Je devais me protéger moi-même, vu que personne ne le faisait pour moi. Je pris un sac et fourrai à l’intérieur quelques affaires. Je quittais la maison, sans un regard en arrière, sous les cris de ma mère m’invitant à ne plus jamais “foutre les pieds dans cette baraque”.

4.Pendant presque deux ans, je survécus grâce à une amie. Elle m’avait invité à emprunter son canapé le temps de trouver une solution. Je trouvais un petit boulot comme serveuse, payant ainsi ma part du loyer et pouvant faire mes propres courses. Mais la vie était oppressante dans cette ville, le stress, les appels incessants de ma mère, un coup me demandant de revenir, un coup m’insultant de tous les noms. J’avais l’impression de vivre en apnée, retenant mon souffle de peur de me noyer sous les vagues d’angoisse et d’anxiété.

5.Ce papier, ou plutôt ce flyer abîmé, faisant la pub pour une île étrange. C’est lui qui me sauva la vie, comme un message du destin qui avait enfin décidé de m'accorder un moment de répit. Je n’hésitai pas, faisant mes adieux à mon amie, reprenant mon sac et déposant ma lettre de démission. Adieu.

6.Je respirais enfin, sentant l’air marin emplir mes poumons. Le voyage fut mouvementé, les vagues ne voulant pas se calmer, mais ça en valait la peine. Pourtant, j’avais encore le cœur lourd de ma vie d’avant, ne pouvant m’empêcher de culpabiliser d’avoir abandonné ma mère. Avais-je fait le bon choix ? De toute façon, il était trop tard, maintenant. Avec l’argent que j’avais mis de côté, je pus me prendre une petite chambre d’hôtel, travaillant de nouveau comme serveuse pendant les deux années qui suivirent mon arrivée.

7.Olive, ce fut elle qui fut la première à rejoindre ce qui allait devenir ma famille. Mais aussi celle avec qui je partagerais quelques années de ma vie. Après, à peine deux mois de relation, nous priment une petite maison et bientôt, la famille fut agrandie par Persephone, une chatte blanche aux yeux hétérochtome et totalement sourde. Et Ogma, un bobtail bleu merle aussi adorable qu’imposant.

8.Malheureusement, le cœur d’Olive changea d’allégeance pour une autre femme, laissant le mien meurtri. La séparation ne se fut pas dramatique, lui proposant de la voir tout en restant avec moi. Une sorte de couple libre, mais il n’y avait plus d’amour à mon égard et elle ne se voyait pas faire sa vie avec deux personnes.

9.Ce fut dans la même période que je découvrais que j’étais malade, un handicap invisible, mais douloureux, rendant mon utérus presque infertile et propageant dans mon corps mon endomètre. Je dus quitter mon travail, devenant trop dur pour moi et je décidais d’ouvrir ma petite boutique à la maison “Ginger Needle”. Je fus surprise de découvrir qu’il y avait de la demande pour recoudre des vêtements. Après quelques mois, je commençais aussi à vendre des vêtements de ma création, mais aussi quelques créations en broderie et crochet.

10.La vie suit son cours sur l’île au Echos et je me laisse porter par le bruit de l’eau, le chant des oiseaux, du délicieux café latte du Legendes & Lattes et de mes amants et amantes.

pseudo/prénom : Atrabilaire pronoms : Il et/ou elle âge : 28 ans fuseau horaire : Heure de Paris fréquence de rp : Team escargot   couleur dialogues : Balise ar (pour être toujours dans le ton ) avatar : Madelaine Petsch crédits : Femestella et dumpitos le mot de la fin : Je suis dys, s'il y a des fautes, vous pouvez me le dire