les enfants pâles, (lune)

trigger warnings : abandon parental, suicide, funérailles. prénom : fleur plurielle à l’aura indétrônable, celle qu’on discerne et qu’on toise. lune aussi changeante qu’un cycle en effervescence. genre : femme candide, enfant immature aux divagations perpétuelles. âge : le visage poupon au sourire encombré par les années écoulées, le regard innocent de la vie à peine entamée. vingt-quatre ans date et lieu de naissance : vingt juin, à copenhague l’impression d’hier pourtant passé depuis longtemps. adresse : 2, impasse du bon vivant BR0429 Brambles métier/occupation : céramiste, pétrisseuse de terre. artiste caméléon à l'imagination sans limites. statut familial : soeur d'une cadette unique et c'est bien le plus important, le statut fièrement revendiqué. la filiation emblème d'une mère fantôme. statut civil : l’âge nubile à peine effleuré qu’elle fantasmait déjà sur l’immaculée désirée au travers de quelques bribes retrouvées dans la valise maternelle. l'ami d'avant devenu fantasme au gré de la puberté, premier amant devenu fuyant. le coeur resté occupé par l'échappé endeuillé. lune les voit passer les prétendants mais feint d'être trop occupée. peur(s) : l’inconnu et ses possibilités, lune préfère sa nostalgie à la possibilité de changer. talent : jongleuse émérite, talent développé pour amuser la fratrie conjuguée au singulier. des paires de chaussettes enlacées aux oranges du petit déjeuner. tout y est passé et sa dextérité n'a fait que s'améliorer. don : coeur doux, phalanges ardentes. l'argile sèche plus vite entre ses doigts. sorcière à la céramique magique.plaisir coupable : les chorégraphies improvisées au rythme approximatif, les mélodies cacophoniques criées à la compagnie nocturne.

sur l'île depuis... toujours et presque avant, depuis les premiers souvenirs tangibles. quelques odeurs inconnues en tête, des clichés bien cachés dans une boîte rouillée qui prouvent l’inverse mais lune sera bien incapable de vous raconter autre chose que brambles, pourtant elle ne manque pas d’imagination mais elle ferme la porte aux miettes d’ailleurs. son coin préféré de brambles ? le port et ses mirages, ses revenants et ses déserteurs. ses souvenirs ét(r)eints. sa dernière commande de produits venant de l'extérieur ? quelques émaux colorés + des godets d'aquarelle + un traducteur de poche + une machine à coudre sa célébration préférée? l’envolée des mouettes qu’on admire chaque année, qu’on espère retrouver. leurs ailes empreintes de liberté. chaque année lune les marque et les nomme en espérant les retrouver aux jours plus cléments.  ce qu'il pense de l'amiral... le magicien de l’écume elle l’admire autant qu'elle le redoute. parfois elle le déteste d’avoir emmené sa mère dans ses flots. croque-mort de leur famille bringuebalante. rancune tenace pour toutes les mémoires effacées. admiratrice de ses mystères insolubles.

keywords : sourire, douceur, tendresse. mélancolie, chagrin, égarement. mélodie du bonheur. adieu triste amour. - créative, pétillante, déconcertant. brume, allégorie, oscillant.

douze novembre deux mille vingt -
la nuit laisse passer le jour un bref instant à travers l'humour maladroit de sirius et tu crois apercevoir un peu de lumière dans les yeux délavés de rigel mais tu ne pourrais pas le jurer parce que tu ne peux plus alléguer d’aucune réalité depuis que vous avez vu castor plonger dans les flots sans espoir de retour, aveuglé par la détresse.
la lumière se fait rare et les lunes se succèdent.
les doigts de jupiter viennent enlacer les tiens alors que ton sourire se fait fidèle mais chancelant et tu t’avances en le serrant contre toi, ton phare dans la nuit.
pollux, toujours aussi indéfectible marche devant dans son costume ébène qui tient tête à sa tignasse platine, le bras de madrina aussi fermement ancré que son chagrin. il enterre la moitié de sa vie, la plus belle partie de lui.
et tout le reste semble vide de sens au moment où la cloche sonne, contrastant avec le silence douloureux qui habite la vieille chapelle. les mots ravivent les maux et chaque habitant de la petite île vient embrasser la mère et le frère, pour faire communion avec leur douleur.
l’île porte le deuil de son enfant mais le ciel brille du plus brillant de ses astres.
la nuit semble éternelle alors que son absence ravage encore vos joues humides. la cérémonie se termine, les bancs se vident et vos coeurs hurlent à l’unisson alors que tu abandonnes ton sourire le temps de quelques sanglots. et c’est déjà la fin, de vous et de tout.
trois mains qui s’agitent sur le port, des chemins qui bifurquent et des souvenirs qui s’étiolent.

pollux survit sans castor,
la pluie a perdu son soleil,
admète a enterré son alceste,
& lune s’est couchée.

pseudo/prénom : enora pronoms : elle âge : born in the 90s fuseau horaire : fr fréquence de rp : ça dépend couleur dialogues : vert, la couleur de l’espoir avatar : danika pienaar crédits : pinterest le mot de la fin : ici