(RP COMMUN) LE CONCOURS DE LA MEILLEURE HISTOIRE

Sujet: (RP COMMUN) LE CONCOURS DE LA MEILLEURE HISTOIRE Ven 22 Mar 2024 - 11:39

la fête des histoires

Les jours frais s'éloignent et le soleil revient nous réchauffer, car aujourd'hui l'île des échos fête l'arrivée du printemps. Et, comme à chaque équinoxe du printemps, vient avec elle le concours de la meilleure histoire...

La grande estrade a été montée par l'Amiral au milieu de la nuit, et plusieurs stands sont déjà ouverts : ateliers créatifs, dégustations en tout genre, pêche aux canards pour les plus petits ; de quoi passer une journée mémorable en attendant que la soirée se pointe et avec, les histoires des habitants...

rp commun : Ce rp se déroule le 20 mars entre 9h du matin et 18h (juste avant les histoires), jour du printemps. Vous êtes libres de poster à la suite (merci d'attendre au moins trois jours avant d'enchainer vos réponses, pour permettre à d'autres d'écrire entre temps). Vous pouvez bien évidemment tenir un stand ou juste flâner au milieu de la place !

si vous souhaitez participer au concours, c'est sur ce sujet

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( la fête des histoires )
-outfit lip & lili-

Dès les premiers chants d'oiseaux l'île est en effervescence, les habitants se préparent, rejoignent les hauteurs pour gagner le centre-ville bercé par la douceur de la brise marine dans la seule et unique idée de profiter de la cérémonie annonçant la fin de l'hiver passé. Le regard s'arrête à chaque étale, les produits divers et colorés que cet endroit a à offrir et que ne manque jamais de t'émerveiller, Lili est, comme à son habitude une bulle d'énergie que tu dois empêcher d'éclater, tenter de lui dire de garder ses mains pour elle, de ne pas toucher, mais comme à chaque fois tu finis par craquer, pour une sucette au miel, un bracelet coloré et dans ta main, une pomme d'amour qu'elle a à peine touchée. Une certaine fierté fait gonfler ton cœur, les arbustes parfaitement taillés, les fleurs que t'as entretenus et ont décidé d'éclore, de pointer le bout de leur nez pour embellir la place, accueillir les festivités. Brambles vibre, résonne des histoires partagées, des voix des habitants qui se retrouvent comme chaque année, les rires des enfants, les jeunes qui s'éclipsent probablement pour fumer, un rappel du passé qui parfois vient à te manquer, mais Lili tire ta main, ses cheveux blonds virevoltent quand elle te traîne entre les stands avec son excitation démesurée, les petites ailes de son costume de fée remuant à chaque fois qu'elle se retourne pour te regarder comme pour s'assurer que t'es toujours à ses côtés. "Qu'est-ce qui se passe bug ??" Tu ris en la laissant te tirer jusqu'au stand coloré, une petite table en bois recouvertes de motif floraux, des tabourets accueillant les enfants qui s'arrêtent pour y confectionner des couronnes de fleurs fraîchement ramassées. "Regarde papa ! je peux ! dis oui !" "Yep, tu sais qu'on est là pour s'amuser mais qu'est-ce qu'on a dit à propos de la politesse ?" "bonjour madaaaame" La petite blonde glousse et lisse sa robe pour s'asseoir après avoir salué la jeune femme s'occupant de l'atelier et tu lui souris à ton tour avant de lécher une partie du sucre caramélisé de la pomme d'amour qui commence à glisser sur tes doigts tandis que Lili attrape des fleurs dans le grand panier, écoute la jeune fille qui lui montre comment les assembler. C'est dans ce genre de moment que tu parviens à prendre le temps d'apprécier les petites choses de la vie, les banalités qui avaient tendance à te manquer. D'un simple geste tu remontes les lunettes de soleil dans tes boucles sombres, arrêtes un instant de surveiller ta petite fille adorée pour jeter un coup d'oeil autour de toi à la recherche d'un visage familier tout en volant un autre morceau de la pomme sucrée.

résumé:

( Pando )

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Les fêtes et les coutumes, ici, à Brambles, c'est toute une histoire. Tous les habitants répondent présents et y mettent du sien. Que ce soit en terme de stand et donc de présentation des produits locaux qu'en terme de visiteurs. Tout le monde participe à sa manière et c'est ce qui fait le charme de l'île. Et aujourd'hui ne fait pas exception. Les gens affluent depuis l'ouverture et ça fait chaud au cœur de voir autant d'engouement. Toi, tu es là depuis sept heures du matin pour l'installation du stand. Entre les tables, les grands parasols, les vitrines à installer sans compter la salamandre à brancher pour préparer des tartines chaudes à faire déguster, ta famille et toi n'avez pas arrêté. Et puis, il a fallu amener Marie et Nala, deux de vos chèvres pour le plus grand plaisir des enfants. Tu aurais aimé en amener plus mais ta mère a décidé que deux suffisaient. Surtout que, pendant midi, « on ne sera pas assez de trois pour rassasier tout ce petit monde » qu'elle a osé te dire. C'est qu'elle a pas tort. Vous n'êtes pas le seul stand de nourriture mais un morceau de fromage en fin de repas ou en apéro fait toujours son petit effet.

La matinée a bien avancé quand tu vois arriver deux enfants en courant près des chèvres, leurs rires cristallins s'envolant dans les airs. « Pas si vite tous les deux » tu leur dis tout en souriant. « Elles ne vont pas partir de si tôt. Vous avez tout le temps de venir les voir » tu reprends alors que les parents arriver peu de temps après. Un petit signe de la tête dans leur direction avant de te focaliser vers les enfants. « Je vous présente Nala et Marie. Ce sont la mère et sa fille. Vous voulez les caresser ? » tu leur demandes et il ne leur a pas fallu longtemps pour répondre d'un grand oui. Tu places tes bébés pour que les enfants puissent leur faire un câlin sans qu'ils puissent potentiellement recevoir un coup. Tes bébés sont prévisibles et peuvent avoir des réactions qui peuvent faire peur aux enfants alors tu tentes de minimiser les réactions pour que tout le monde puisse profiter à fond du moment.

résumé:

Invité Invité

La vérité c'est qu'il sait pas c'qu'il fout là.
Tous les ans il se pose la même question, mais ça l'empêche pas de se pointer l'année d'après. Malgré les allergies saisonnières qui lui piquent déjà les yeux et lui démangent la gorge. Malgré le trop de bruit. Le trop de monde. Il est là, sorti de sa tanière. Il sait pas dire non, Dante. C'est ça son problème.
Une balle s'écrase contre les boîtes de conserve. La tour se renverse dans une cacophonie aux notes métalliques. Mais pourquoi, de tous les putains de stands, il a fallu qu'il se porte volontaire pour le chamboule-tout ? Il saisit la corde et fait tinter la cloche pour le gagnant, à la manière d'un automate. Un automate qui fait vachement la gueule. Mais l'heureux gagnant, un gamin aux dents toutes tordues, ne semble pas lui en tenir rigueur.
Dante se penche pour ramasser les boîtes, déjà toutes cabossées, étalées sur le sol. La journée va être longue. Dans un soupir, il assemble la tour de conserves dans un équilibre précaire, pour l'énième fois de la matinée.

Les mains enfouies dans les poches de sa vieille veste en jean, Dante balaye la place du regard. Elle s'anime de plus en plus, à mesure que la matinée s'écoule. A peu de chose près, tous les ans, ce sont les mêmes stands et les mêmes visages qui se rassemblent au même endroit. Les mêmes odeurs. Les mêmes éclats de voix et de rires.
Mais Dante sait que les histoires, elles, ne sont jamais les mêmes. Pourtant, il en entend tous les jours, des histoires, au Lantern. Depuis l'autre côté du comptoir. L'alcool facilite souvent les effluves d'imagination et de poésie chez ses clients.
C'est peut-être pour ça, qu'il ramène inlassablement sa vieille carcasse ici, Dante. Pour les nouvelles histoires à écouter.

résumé:

Dernière édition par Blaze le Jeu 28 Mar 2024 - 22:53, édité 1 fois

tc ; la fête des histoires - @Noa
Ô jours de mon printemps,
jours couronnés de rose
__

Cela ne pouvait être autrement. Tu devais te rendre à la fête des histoires ; et cela pour plusieurs raisons : étant nouveau ici, pour te familiariser avec les traditions de l'île, pour écouter les contes des participants une fois la fin d'après-midi arrivée, pour déguster tout ce qu'il sera possible de goûter sur les différents stands. Participer simplement à la frénésie de cette fête. Ne pas être simplement spectateur mais acteur de cet événement. Peu importe que ton arrivée sur Brambles soit récente ; c'est même une excellente raison pour t'intégrer davantage et faire connaissance.

Tu te contentes d'abord de déambuler dans les allées, ton regard détaillant chaque chose que tu peux voir. Les guirlandes à fleurs suspendues dans ce ciel dépourvu de nuages : l'azur parfait de cette première journée de printemps réchauffe ton cœur, ainsi que sentir les rayons de soleil sur ton visage et tes bras nus. Les rires joyeux, les conversations animées que tu saisis par simple curiosité, l'excitation des enfants qui courent ici et là, jouer à la pêche aux canards. Les lampions suspendus prêts à s'illuminer à la tombée de la nuit ; veilleuses de ces contes prochains. La contemplation de ces balcons fleuris, les parfums envoûtants qui flottent dans l'air. Tu te sens submergé ; cette balade au milieu de la foule t'envahit d'une joie que tu n'avais pas ressentie depuis des semaines. Ton cœur ose palpiter un peu plus fort, toi qui pensait que ça ne serait plus possible.

Tu interromps ta marche un bref instant. Pour reprendre un peu ton souffle, et laisser ton regard décrire chaque visage que tu perçois. Toi qui ne connaît personne ; tu ne te sens pas seul étrangement. Tu te sens comme à la maison. La gorge nouée, tu reprends tes esprits et décides d'avancer. Bientôt tu perçois des voix d'enfants, leurs éclats d'excitation en caressant deux chèvres. Là, à côté de leur éleveuse, elles se prêtent docilement au jeu, pour le plus grand plaisir des enfants. Puis survient le moment où tu découvres l'étal à fromages. Tu t'approches discrètement, observes en silence. Lorsqu'un couple d'acheteurs s'éloigne, tu prends la parole :
— Bonjour. Je souhaiterais acheter un assortiment de fromages, s'il vous plaît. Un sourire sur ton visage.

résumé:

assise sur un coussin bariolé, marie-mei ferme les yeux pour s'imprégner de tout ce que la fête des histoires a à offrir. autour d’elle, sur la grand-place, une douzaine de stands sont installés, tous tenus par des figures familières qui, comme elle, veulent partager leur savoir-faire avec les habitants. à sa gauche, mm entend le rire de la fleuriste se mélanger aux voix perchées des enfants excités par son atelier - elle croit même reconnaître le timbre de celle d’entre eux qui rit le plus fort ; quelque part derrière elle, elle devine la présence de la famille de noa, leur fromage embaume la place et se mélange aux autres odeurs agréables qui parent la place, elle croit même entendre des bêlements ? marie-mei ouvre les yeux pour vérifier : il y a bien deux chèvres aux pieds de noa qui tentent tant bien que mal de résister à l’assaut d’enfants turbulents pendant que leur propriétaire est occupée avec un client dont marie-mei n’est pas sûre de reconnaître la voix.
la brune ne peut s’empêcher de sourire et note mentalement que les deux protégées de son amie méritent grandement une botte de fleurs séchées, elle leur apportera plus tard.
à côté d’elle, un raclement de gorge la sort de ses contemplations. grand-mère assise en tailleur fronce les sourcils et pointe sa montre du doigt. je sais grand-mère… elle est légèrement en retard mais elle va finir par arriver, tu connais rose-mary! elle a sûrement loupé son réveil, c’est tout… marie-mei se lève et s’étire avant de déposer ses lèvres contre le front de son ainée. et si j’allais te chercher quelque chose à boire en attendant, hm? elle propose et tandis que grand-mère grommèle, marie-mei commence à s’éloigner.
hasardement, la brune se balade entre les stands à la recherche du plus à même de satisfaire l’humeur bougonne de l’ainée qui n’a cessé de ruminer depuis le début de la matinée. quelques stands plus haut, marie-mei aperçoit @dante, alors la gamine hausse les épaules et se dirige vers lui : il est le plus à même d’avoir le remède dont grand-mère a besoin.
combien de conserves est-ce que je dois renverser pour avoir de l'absinthe à mettre dans le thé de grand-mère ? si elle me répète encore une fois qu’on ne fait pas de bougie sans cire je vais faire une syncope…, cette fois c’est marie-mei qui grommèle, pose les deux coudes sur le petit comptoir du stand et son menton sur ses poignets.

Spoiler:

( LA FÊTE DES HISTOIRES )

Sous les rayons caressants d’un soleil à son zénith, t’as roulé les manches de ton t-shirt jusqu’au-dessus de tes épaules comme une prière silencieuse à l’astre, pour qu’il accorde à ton derme pâle un peu du hâle chaleureux qu’il diffuse amoureusement.
L’équinoxe du printemps amène en son sein un désir de renouveau et de floraison que les Bramblois.e.s célèbrent chaque année avec la même ardeur et la même joie, et t’es pas le dernier à mettre à contribution ton engouement pour faire de cette journée un moment hors du temps.
De bonne heure ce matin, t’avais suivi @Mallory, @Noomi et les autres jusqu’à la grande place au cœur de laquelle une estrade a été montée. S’articulent autour d’elle différents stands parmi lesquels celui de l’atelier de sciure, qui a émergé à la force de vos biceps rendus raides par l’effort, mais qui vous gonfle d’une fierté toute méritée.
En devenant apprenti auprès d’eux, t’as appris à découvrir le bois sous un nouvel aspect – toi qui jusque-là ne l’aimait qu’habillé de vert, de feuilles et d’écorce dans ta forêt. T’as appris à en respecter la force et la faiblesse, à en dessiner du bout des doigts les veinures pour la plupart tellement plus vieilles que toi Daim, à l’effriter pour mieux lui donner forme après. Et c’est précisément ce que tu opères depuis plusieurs heures déjà ; un petit aperçu de votre savoir-faire, dont le résultat sous l’agilité de tes mains, prend vie en quelques formes animales et forestières que tu affectionnes tant, devient régal des mirettes enfantines qui repartent avec, précieux cadeaux. Tes cervicales craquent quand tu relèves ta haute silhouette et étires tes bras bien haut au-dessus de ta tête, jusqu’à révéler ton nombril aux yeux du monde. Tu coinces une cigarette dans ton bec et observes à la ronde. « Quelqu’un a faim ? J’ai besoin de me dégourdir les jambes, je peux aller chercher des encas à qui veut ? » Et peut-être croiser ta famille, qui doit bien déambuler quelque part, ton policier de père étrennant l'uniforme et les aimables banalités à qui mieux mieux, ou tomber sur @Birdy ou d’autres amis, avec qui passer quelques instants ne fera qu’ajouter au bonheur de cette journée.

( Pando )

HJ:

Sur la tête de Cobalt, les grains de sucre étincellent sous les rayons de soleil. Chaque fois qu'il passe une main distraite dans ses boucles en pagaille, une pluie de paillettes sucrées dévalent ses mèches, constellent ses pommettes et se perchent sur le bout du nez. A force, elles parsèment par centaine les petites fleurs brodées entre les plis de sa chemise. Nichée dans sa poche avant, Groseille, une des petite souris qu'il a sauvé des pièges du grenier, sort régulièrement le bout de ses moustaches pour profiter du buffet impromptu.
Cobalt, lui, ne remarque rien.
Il pousse inconsciemment son petit chariot à friandises entre les délicieux étales. Ses yeux dévorent les paniers en osier remplis de fruits juteux et les petites pousses qui pointent le bout de leur feuilles dans les jardinières. Le changement de saison et le réveil des potagers lui inspirent tant de nouvelles idées. Les recettes fusent entre ses deux oreilles. Il recalcule mentalement les proportions de sucre dans les dragées au bleuet qu'il a complétement raté l'année dernière. Il s'imagine le goût que pourrait avoir une sucette kiwi-litchi. Il réfléchit à la quantité d'animaux au chocolat qu'il pourrait cacher dans un arbre en guimauve.
Plongé dans ses pensées, le garçon a la tête-en-l'air en distribuant ses confiseries. Quand un papa et sa petite fille s'éloignent du chariot avec une pomme d'amour et une sucette au miel, il fait tomber toutes sa monnaie par terre. Zut zut zut. Les genoux sur les dalles, il récupère une à une les piécettes tombées entre les brins de trèfle qui percent la pierre. Il ne remarque même pas la paire de main passagère qui chipe une généreuse poignée de lapins en gélatine dans sa bonbonnière en verre.
Quand il se relève maladroitement, son butin entre les mains, son dos cogne le rebord de sa boutique ambulante. Poussées par le choc, les roues avancent de quelques centimètres et s'arrête net sur une rangée d'orteils, désormais écrasés. Cobalt écarquille grand les yeux alors que son cœur s'emballe et se détraque dans sa poitrine. Mais quel idiot ! Je suis désolée, tellement désolé. Est-ce que ça va ? qu'il bredouille en déplaçant le chariot. Je peux... euh... je peux offrir des tulipes en sucre pour me faire pardonner ? Il se saisit précipitamment du bouquet gourmand pour le tendre à bout de bras à l'accidenté. On pourrait presque confondre le rouge de ses joues avec celui des pétales.

Résumé:

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j'étudie la mécanique de son cœur avec passion, je tente d'en découvrir les serrures bloquées, avec des clés douces, mais certains endroits semblent ~~fermés~~ à jamais. (moodboard)

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c'est tulipe qui l'a trainé,
lui il voulait pas
non, navet voulait pas, il aurait préféré rester tout seul. il n'aime pas trop ce mêler aux gens navet, surtout aux adultes qui le regardent bizarrement. il a envie de demander “quoi vous voulez ma photo ?” et il se dit qu'il aimerait bien prendre une photo avec quelqu'un un jour.

y'a pleins de couleurs et pleins d'odeurs. il a le museau qui frétille et les joues qui rougissent. il aimerait bien aller caresser les animaux, il aimerait bien aller regarder de plus près les breloques à acheter, il aimerait bien aussi plonger sa main dans les gros sac de friandises.
tulipe, elle est partie plus loin
elle est partie briller et donner ses rayons aux gens
navet il fronce le nez et s'adosse à un arbre.

ils sont beaux les gens, y'a beaucoup de rire et beaucoup de paroles aussi. il comprend pas trop les mots navet mais il écoute et parfois quand il arrive à capter une conversation avec des mots trop compliqués pour lui il essai d'en inventer le sens.

mais navet lui, ce qu'il attend surtout, c'est les histoires. c'est sûr qu'il va s'asseoir quelque part et que le monde va disparaitre quand les histoires vont commencés à être racontées. comme toujours il va s'imaginer le héros de certaines et après il ira rêver dans son lit à la suite. comme toujours il finira par oublier car la mémoire ce n'est pas trop son truc.

résumé:

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Une bourrasque de vent fait claquer les guirlandes en papier au-dessus de sa tête. Sous le lancer d'un autre gamin, la tour de conserves dégringole dans sa cacophonie insoutenable. Dante se masse les tempes, dans l'espoir d'éradiquer le mal de crâne qui se profile. Non, vraiment, quelle idée de merde.

Il est encore en train d'empiler les boîtes d'aluminium lorsqu'une voix l'interpelle. Il se retourne. C'est la jeune apothicaire aux cheveux fauves. La gamine est accoudée au stand, la moue boudeuse. Elle quémande de l'absinthe pour apaiser sa grand-mère houleuse. Dante ne peut s'empêcher de sourire. Un sourire si timide, qu'il creuse à peine l'unique fossette à la commissure de ses lèvres. Voilà qu'on vient le sauver du bourbier dans lequel il s'est lui-même laissé avaler.
Mais servir de l'alcool, ça, il sait faire. Et il surtout, il aime ça.

Il jette un œil aux alentours, comme un gamin sur le point de faire une bêtise. Et qui aurait peur d'être pris la main dans le sac. Il s'approche de l'arbre au pied duquel il a déposé sa glacière, à moitié avalé par les hautes herbes. Et en extirpe une bouteille de rhum arrangé. L'une des spécialités du Lantern. Une recette qu'il tient de son propre grand-père (même si ce dernier n'était pas du genre à respecter des doses établies, et encore moins à les noter quelque part). Ce breuvage, Dante a mis des années à le perfectionner. A trouver le parfait mélange entre épices et notes fruitées. Aujourd'hui, il demeure l'une de ses plus grandes fiertés, apprécié par les réguliers du pub.

Il pose la bouteille sur la table.

— J'ai pas plus fort. C'est à toi si tu me promets de ne rien jeter sur cette maudite tour ! Si elle s'écroule à nouveau, c'est moi qui fais une syncope.

Comme le mal de crâne commence à s'installer, il se masse l'arête du nez.

résumé:

LA FÊTE DES HISTOIRES

La nuit qui avait précédé la fête avait été longue. Encore une fois, j'avais voulu en faire trop et j'avais passé une bonne partie de ma nuit à finaliser mes créations. J'avais réussi à avoir un petit stand pour ce jour et j'en étais ravie, mais aussi incroyablement stressée. Et si ça ne plaisait pas ? Et si c'était trop extravagant ? Et si, et si !

Finalement, toute cette angoisse n'avait servi qu'à me fatiguer davantage, car la journée était belle et les gens joyeux. J'avais même réussi à vendre quelques pièces, mais ce qui partait le plus vite était les porte-clés brodés en forme de fleurs.

Les enfants jouaient et se promenaient assez librement et je les observais avec un sourire peut-être un peu niait. Mais je fus vite sortie de mes pensées par mon ventre gargouillant. Il commençait à faire faim ! Mais quitter mon stand n'était pas forcément possible. J'allais devoir prendre mon mal en patience, attendre qu'un visage connu et non occuper accepte de garder la boutique ou bien d'aller à ma place cherchée de quoi remplir mon estomac gargouillant.

- Ô grand destin ! Aide mon estomac à trouver nourriture à son pied.

Si le destin existait vraiment et s'il était conscient de ce que je disais, il devait sans doute avoir l'habitude de m'entendre demander des choses toutes aussi farfelues les unes que les autres.

Résumé:

« Mais si, j’ai senti des gouttes. »
Allen montrait du doigt le dos de sa main gauche.
« C’est de la rosée, Allen ! » Inutile de débattre les jours où il décidait de n’en faire qu’à sa tête. « Tu sais quoi ? Garde ta parka, mais si tu as trop chaud dans la journée, ce n’est pas moi qui la porterai. »
Il l’écoutait à peine, occupé à prélever de la terre pour remplir le pot mousseux d’une plante laissée à l’abandon. Son sac à elle débordait d'outils pris dans l'atelier, d'une gourde et d'une crème solaire pour Allen, ainsi que d'un livre illustré et relié à la main sur lequel se détachait la masse orangée d'un tigre.

Lorsqu’ils arrivèrent finalement à la grande place, l’enfant gigotait déjà dans ses manches en plastique. Noomi soupira, profita de le voir courir en direction des chèvres pour saluer Lip et Lili.
« Elle est belle ta couronne, Lili. Elle est pour toi ou pour papa ? »
Puis, un regard jeté vers son fils, elle déposa son sac à dos sur le sol et fit la moue à Lip.
« Le mien a décidé qu’il allait pleuvoir. »
Un sourire à peine convainquant, des premières rides. Ça s’éteignait et se rallumait en elle comme l’étincelle d’un briquet sur le fond de sa réserve.
« Tu veux que je te le ramène ? Je dois rejoindre Mallory et Daim au stand. »
Elle sortit une casquette au cas où son fils daignerait retirer sa capuche.

Résumé:

le concours de la meilleure histoire

Cette année, Birdy a décidé de ne pas participer à ce qui représente pourtant sa célébration préférée depuis toujours, loin devant les autres. Quelques mois plus tôt, elle était pourtant décidée à le faire, cherchant d'ores et déjà quelle histoire elle allait bien pouvoir narrer près de la fontaine. Et puis, au fur et à mesure du temps qui s'écoulait, la rapprochant de la dernière ligne droite, la brune avait eu l'esprit un peu ailleurs, n'avait pas pu se concentrer sur le sujet comme elle l'aurait voulu. Malgré tout, Birdy s'est rendue très tôt, sur les lieux de l'événement. Elle a passé la matinée à tenir bénévolement le stand de fléchettes, distribuant des lots à la ronde, profitant de l'ambiance si familière et plaisante d'un tel événement à Brambles. Autour d'elle, elle n'aperçoit que des grands sourires, et les échos des conversations qui lui parviennent sont enjoués et positifs. Au même titre que la fête de la mûre, le concours remporte toujours un franc succès. La dernière édition a sans doute battu des records : Birdy se souvenait d'avoir eu du mal à se frayer un chemin jusqu'au grand chêne. Quelque part parmi les habitants, elle sait que ses parents s'amusent également ; cette pensée la réconforte, et lui offre un peu plus d'espoir.

Au moment où une habitante de l'île vient finalement la remplacer, Birdy s'éclipse avec une certaine impatience. Depuis quelques minutes, son regard balayait la foule à la recherche de têtes connues. Par chance, la silhouette de Daim se détachait sur l'horizon non loin d'elle, et il ne lui fallu pas plus d'hésitation pour le rejoindre à grandes enjambées. « Auriez-vous l'amabilité de m'offrir une cigarette, charmant inconnu ? » Avec un sourire en coin, elle pointe du doigt celle que le brun tient entre ses lèvres. Birdy ne passe par sur scène, ce soir, mais elle se sent tout de même nerveuse. Peut-être parce que des amis à elle participent, et qu'elle se doit, inconsciemment, de partager le trac de leur participation. Tomber sur un visage connu et aussi amical que celui du brun fait donc largement office de rayon de soleil dans sa journée, et elle s'empresse de le serrer brièvement contre elle. Birdy allait lui demander comment se passait sa tenue du stand de scierie et s'il savait si Mallory allait se libérer quand, soudainement, les orteils de Daim entrent en collision avec un chariot de bonbons. Ou peut-être est-ce l'inverse ? La brune n'a pas vu la scène mais, après s'être assurée que son ami n'a rien de cassé, elle se laisse être amusée de bon cœur par la situation. « Vous inquiétez pas, il est solide comme du bois. » Elle rit légèrement de son jeu de mots, tend une main en direction de Cobalt. « Je m'appelle Birdy, enchantée. S'il ne prend pas les tulipes, moi je suis intéressée pour vous en acheter. » Un léger sourire amical, et voilà qu'elle cherche dans ses poches un peu d'argent. Elle offrira les bonbons à Ven, si elle la croise en route.

Résumé:

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