Sur les pas de la rêveuse || Aaron

trigger warnings : disparition, violence policière, psychose, dermatillomanie, pensée morbide prénom : Aaron est le prénom qu’il donne. Blym, est le patronyme qu’il a laissé derrière lui en quittant Chicago. Nom qui n’est à présent rattaché qu’à des fantômes. genre : masculin. âge : 33 ans date et lieu de naissance : le 27 octobre 1991 à Cleveland. adresse : Fraîchement arrivé, il loge dans la chambre n°3 de l'hôtel Almayer, au 3 Montée des Astres BR0429 Brambles. métier/occupation : Anciennement inspecteur au sein du Vice Squad de Chicago. Remercié après s’être rendu coupable de coup et blessure sur un suspect, dans l’exercice de ses fonctions. Sur l'île, il rend des services à l'hôtel où il loge, en échange de l'occupation de la chambre. statut familial : Orphelin depuis sa prime adolescence. Il allait bientôt être père. statut civil : Toujours marié ou veuf ? Cette question reste toujours sans réponse, et il compte bien la trouver. L’alliance ceignait son doigt ne risquant pas de le quitter, lui renvoyant à la foi ses erreurs, ainsi que son éternelle quête de celle qu’il a perdu. peur(s) : Crainte enracinée par un traumatisme d’enfance, l’eau n’a jamais été son élément, pas plus que ce qui vogue dessus. Ce qui pourrait sembler ironique lorsque l’on a grandi et vécu avec vue sur lac. Bien qu’on le verra souvent non accompagné dans les lieux fréquentés, se retrouver complètement seul avec ses pensées est une chose qui le terrifie. Angoisse exacerbée depuis la disparition de sa femme. Et surtout depuis que sa conscience se bat entre rêve et réalité. talent : Cinéphile à ses heures perdues, il a toujours eu la capacité à ne pas s’endormir avant la fin du film - quel que soit le genre cinématographique – à l’instar de sa très chère femme. plaisir coupable : L’origami. Ça a le don pour le calmer, le pliage minutieux occupant à merveille les mains et l’esprit.

sur l'île depuis... Fraîchement débarqué sur l’île, depuis tout juste une semaine, après la découverte d’un flyer au fond d’une boite, mystérieusement cachée sous le lit conjugal. son coin préféré de brambles ? Les endroits les plus éloignés de la mer. sa dernière commande de produits venant de l'extérieur ? Aucune pour le moment. sa célébration préférée? Aaron n’a pas encore eu le plaisir d’y participer. Cependant ce genre de célébration n’est fait plus vraiment partie des choses auxquelles il se plait à assister. ce qu'il pense de l'amiral... Bien que sympathique au prima bord, cet homme le laisse tout de même perplexe, lui donnant l’impression de cacher son jeu.

keywords : observateur ◊ patient ◊ méfiant ◊ protecteur ◊ intériorise beaucoup ses sentiments ◊ lunatique ◊ affectueux lorsqu’il est en confiance  ◊ maladroit ◊ déterminé ◊ capable d’un certain humour

Ce qu’il y a de plus dur dans la vie de flic… Et bien finalement, ce n’est pas de côtoyer la lie de la société. Mettre les deux pieds dans la fange, pour en racler la basse fosse. Se retrouver dans la même pièce que des personnes, qui donneraient envie de se laver au détergent…
Ces choses-là, on finit par s’y faire. Soit on oublie, ou on le voudrait, soit on compartimente. Rangé dans un coin de sa tête, au point que ça en vienne à ressembler à celle de Jonesy, dans "l’Attrape-rêves". Sauf qu’il n’y a pas d’alien pour vouloir venir voler quoi que ce soit dans ces tiroirs-là…
Et quand ça déborde, on va voir un psy. Que ça marche ou pas, de toute manière qu’est-ce que ça peut faire ? De toute façon, c’est la hiérarchie qui trinque. Puis est ce qu’on veut vraiment que ça fonctionne, au fond ? Alors c’est toi qui finis par trinquer.
D’abord au houblon. Juste une petite tous les soirs, ça n’a jamais fait de mal à personne. Puis à quelque chose de plus fort, lorsque ça ne suffit pas. Au final, ça ne suffit jamais…
Non. Ce qu’il y a de plus dur dans la vie de flic, c’est que lorsque tu as la tête coincée dans tes tiroirs, avec une bouteille en guise de hublot, tu deviens complètement aveugle et sourd à ce qui se trouve sous ton nez. Ce qui est réellement important. Tous ces petits détails, qui n’échappent pas en temps normal au fin limier doté d’une plaque, deviennent complètement invisible une fois cette dite plaque laissée au vestiaire. C’est comme vouloir attraper le vent dans un bocal.
« Comment c’est passé ta journée mon cœur ? »
« Ça c’est bien passé… »
Non, ça ne ce n'est pas bien passé…
Il y a cette affaire qui t’empêche de dormir et qui te fait rentrer de plus en plus tard. Avant, tu lui racontais. Au début. Vous étiez jeune, insouciant. Amoureux. Bien sûr, en minimisant les détails, elle sait que même si tu le voulais, tu ne pourrais pas lui dire. Tu ne veux pas lui raconter ce qui est arrivé à cette petite fille, dont tu ne peux plus te sortir le prénom de la tête. Tu ne veux pas la polluer avec cette noirceur. Pas alors que vous parlez de fonder une famille, même si au fond, cette perspective finie par instiller une certaine peur.
Puis tu ne remarques même pas que tu ne lui demandes plus. Tu ne remarques pas qu’elle ne te demande plus.
Tu deviens aveugle.
Stupide. Colérique parfois même, alors qu’elle veut juste que tu lui parles. Que tu la regardes, comme avant. Que tu fasses quelque chose pour te sortir de cet engrenage. Mais que veut-elle que tu fasses ? Alors que la vie pointe sous son nombril. L’argent guide ce monde et « Ce n’est pas un salaire de patrouilleur qui nous aidera à vivre ». Le salaire de flic est une misère. Elle le sait...
Tu deviens sourd.
Jusqu’au jour où c’est le froid des draps qui te réveille. L’absence de son souffle sur ta nuque. L’absence de son corps contre le tien. C’est la solitude qui te rend la vue. Hélas, il est déjà trop tard.
Tu deviens seul.
Tu deviens obstiné, irréfléchi…
« Elle a disparu… »
C’est le seul discours que tu peux tenir, parce que tu ne veux pas croire qu’elle ait seulement poussé la porte de l’appartement et soit partie. Partir signifiait la fin de votre histoire, la fin de votre amour. Bien sûr, tu étais distant, bien sûr, il y a eu des disputes. Des mots plus haut que les autres, un verre posé un peu trop brusquement sur la table… Mais jamais tu n’aurais pu songer une seule seconde à lui faire le moindre mal. Tu aurais tout fait pour elle. Absolument tout. C'étaient vos vœux, c'étaient les tiens, parce que tu n'as qu'elle.

C’est ce qu’il se répétait en boucle devant le miroir, tentant de cacher son trouble interne derrière un masque. Celui-ci, facilement trahit par les cernes soulignant le bleu de ses yeux ternis. Tout comme ses ongles, raccourcis de façon inégal et peu conventionnel. Mais aujourd’hui, il a beau se regarder encore et encore, lui-même ne se reconnaît plus. Tout lui échappe, surtout ses propres émotions.
L’eau se coupe sans que le flic ne s’en rende vraiment compte. Sa main aux jointures abîmées lui fait mal. Cette fois, il a vraiment dérapé.
Dans son dos, la porte s'ouvre, lui provoquant un léger sursaut.
« Blym ! Le chef veut t'voir. J’espère que t’es calmé, parce qu’il est vraiment furax ! »
Sans blague, qu'il pense avec amertume, en prenant le chemin du bureau.
« J’espère que tu t'rends compte à quel point j’me suis mouillé pour toi, en te laissant enquêter sur l’affaire de Teresa ! »
« Je…
« Bordel, ferme là et écoutes moi. T’étais un bon élément, mais là, tu débloques complètement. T’es au courant que c'type n’avait rien à voir avec elle ? Et que s’il a un quelconque rapport avec l’affaire Jenson, tu viens de tout foutre par terre avec tes conneries ? »
Son regard soutint le sien. Bien sûr que, maintenant, Aaron en avait conscience. Cependant, il était presque incapable de se souvenir de ce qu’il s’était passé.
« Je suis désolé monsieur. Ça ne se reproduira plus. » Qu’il répondit de la façon la plus sincère qu’il put.
« J’y compte bien. » Sa main se tendit, n’offrant aucune place à la discussion. « Ta plaque et ton arme. Tu es suspendu à effet immédiat, jusqu’à ce que j'décide quoi faire de toi. »
La colère monta en lui. Tout un tas de pensées se bousculèrent dans sa tête, se déchaînant telle une foule en colère. Seulement, une voix finie par se faire plus forte que les autres : la ferme, tu vas aggraver ton cas.
« Tu sais Aaron, t’es pas un mauvais gars. Mais ça va faire un an qu'tu retournes la ville dans tous les coins. Toi et moi, on a vu des tas d'nanas prendre la tangente pour moins qu'ça. Faudrait peut-être qu'tu te fasses à l’idée que ta Teresa a fait pareil. » Les mains de son chef se croisèrent sur son bureau, après avoir rangé dans un tiroir, comme s’il s’était agi d’un vulgaire paquet de gâteau, sa seule raison de se lever le matin, pour le regarder comme s’il avait affaire à un gamin de trois ans. « Tu devrais prendre des vacances, ça t'fera du bien. »
Il y a bien des choses qu’il lui aurait également suggérées, avant de quitter son bureau, si sa mâchoire n’avait pas été complètement crispée sur l’intérieur de ses joues.

Son téléphone restait silencieux, tandis que se heurter incessamment à une boite vocale lui devenait insupportable. Le mutisme de ses beaux-parents semblait être mué par une colère, envers sa personne, qu’il ne comprenait pas. N’étaient-ils pas désireux de retrouver leur fille ? À moins qu’ils savaient déjà où elle se trouvait. Ou la savaient-ils au moins en vie quelque part, et cela leur suffisait.
Plus de questions, c’est ce que lui avait rapporté ce trajet de plusieurs heures, pour se heurter au mépris et à la froideur d’un homme qu’il estimait autrefois comme le père qu'il avait perdu.
Refermant la porte, la poussière se mit à danser devant les vitres d’un appartement trop longtemps négligé. Le temps semblait, s’être arrêté pour de bon, et il comprit ce qu’avait pu ressentir Rose, lorsqu’elle se rendit compte qu’elle n’était jamais revenue de Silent Hill…
Son regard balaya les boites vides de repas livré - abandonné à l’endroit même où elles avaient été ouvertes – jusqu’à la vaisselle qui s’entassait dans l'évier, l’eau stagnante dans le fond des assiettes faisant monter une odeur de lieu abandonné, qu’il ne sentait même plus. Puis ses yeux passèrent, sans y faire vraiment attention, sur ses maigres indices récoltés çà et là, ne laissant plus apercevoir le moindre morceau de papier peint. Cependant, un doute commença à s’instiller en lui : étaient-ce vraiment des indices ? Concernaient-ils réellement Teresa ? Ou avait-il simplement voulu s’en convaincre ?
Mais que lui restait-il à présent ? Comment avancer ? Où chercher ? Sa névrose avait-elle si bien fait le ménage autour de lui ? Ou avait-il toujours été complètement seul, depuis sa jeune adolescence ?
Une angoisse monta du fond de ses tripes, le prit à la gorge jusqu’à lui couper le souffle et lui faire perdre l’équilibre. Un voile tomba sur sa conscience.
Et quelque chose se brisa.

Aaron rouvrit les yeux sur la réalité, à genoux sur le sol, les joues humides et les yeux douloureux, en tenant deux morceaux de céramique entre ses doigts.
On a sûrement tous ce genre de chose à la maison. Ce plat qui, à la base, n’avait pas cette fonction, trônait sur un point stratégique pour recueillir les objets importants. Les clefs, une carte de fidélité, cette vis dont on ne sait jamais d’où elle vient, mais pour on ne sait quelle raison magique, pourrait empêcher le meuble à qui elle appartient de s’écrouler, tant qu’on la garde là.
Les Blyme possédaient ce genre de fantaisie, juste à côté de la porte d’entrée. Une sorte d’assiette vieillotte, dont on ne saurait dire vraiment si elle est moche, ou juste très démodée. Cette assiette-là n’allait avec rien, et avait été le sujet des meilleures blagues d’Aaron. Seulement, c’était sentimental. Cette assiette appartenait à un service qu’avait donné sa mère à Teresa, lorsque celle-ci avait quitté le nid familial. Et elle avait tout vu cette pauvre assiette. Nombre de plats improbables, mais surtout une certaine quantité de beurre aux pâtes. Si elle avait fini par échouer en tant qu’ornement d’entrée, c’était bien parce que Teresa avait appris que, non, elle ne passait pas aux micro-ondes. Une craquelure la parcourait d’un bord à l’autre, telle une cicatrice, symbole de cette tragique mésaventure.
Cette saleté d’assiette avait survécu à de nombreux déménagements, et maintenant la voilà en morceaux sur le parquet poussiéreux. Par sa faute. Oui, tout était de sa faute. S’il se retrouvait dans cette situation, c’était uniquement de sa faute.
« Merde… Elle va me tuer. »

Sa quête de colle lui avait fait retourner les endroits les plus improbables de l’appartement. Ne sait-on jamais, ce placard qu’on n’a pas ouvert depuis des mois, pourrait mener à un drugstore plutôt qu’à Narnia. Malheureusement, Aaron n’avait trouvé ni colle, ni monde parallèle. En revanche, il avait trouvé une boite sous le lit, contenant une enveloppe comportant son prénom, ainsi qu’un flyer, vantant les mérites d’une mystérieuse île. Ce satané point d’interrogation trônait sur sa table depuis des semaines, à côté du puzzle de l’assiette, lui procurant tout un tas de sensations étranges chaque fois qu’il le regardait, le touchait, où y pensait.
D’abord l’angoisse. Une peur qui lui faisait mal au ventre chaque fois qu’il envisageait l’idée de se trouver au milieu de la mer sur un fichu rafiot. Puis une profonde curiosité. L’envie de savoir…
Aaron s’était même mis à faire des rêves, dans lesquels il voyait un phare, puis une silhouette féminine, qui ne pouvait appartenir qu’à Teresa. C’était comme si elle l’appelait. C’était sa seule piste, il fallait qu’il sache.
« Bon, ça suffit. »
Sa main s’arracha à sa barbe en broussaille, pour se saisir de son téléphone et composer le numéro qui allait sûrement changer sa vie.

Les embruns humidifiaient son visage qui avait la pâleur d’un mort. Ses doigts serraient le bastingage si fort, que sa peau avait une teinte aussi blanche que la mouette qui venait de passer en riant. L’angoisse, ainsi que la peur l’empêchait de bouger, tandis que l’homme se concentrait pour ne pas repeindre le pont avec le contenu de son estomac. Pourtant, ce n’était pas l’envie qui lui en manquait, le cœur au bord des lèvres, s’il ouvrait la bouche, il risquait de s’échapper.
Il s’était déjà rendu à la mer, avec Teresa, cependant, en terrien convaincu, il s’était toujours borné à rester au bord. Les deux pieds enfoncés dans le sable, laissant le ressac lui battre les chevilles les yeux perdus sur l’horizon.
« J’ai vraiment le mal de mer. L’eau, c’est fait pour les poissons. »
Qu’il râlait comme un mantra pour masquer son traumatisme, sous les blagues de sa femme.
La mer est un cimetière pour les plus malchanceux. Une tombe sur laquelle il est difficile de se recueillir. Et lorsque l’on réchappe miraculeusement de ses eaux capricieuses, on n’a aucune envie d’y retourner. Jamais. Évidemment, Teresa savait comment ses parents étaient morts. Ce qu’il n’avait jamais dit, c’est qu’il était avec eux. Il ne voulait pas en parler, il préférait oublier.
Cette peur profondément ancrée lui suffisait largement. Et aujourd’hui il la surmontait.
Atteindre enfin sa destination finale fut pour lui un soulagement, et il eut au moins la satisfaction d’avoir gardé son déjeuner pour lui.
« Vous savez, faire la traversé en intérieur, c’est mieux pour les personnes qui ont le mal de mer. Laissez-moi vous aider. »
La voix l’avait arraché de sa torpeur, alors qu’Aaron se trouvait toujours incapable de bouger, paralysé par sa peur. Sa méfiance se heurta à la profonde bienveillance que transpirait cet homme, qui s’était présenté à lui, quelques heures plus tôt, comme étant l’Amiral. Le plus jeune se laissa guider jusqu’au quai, manquant bien rater magistralement sa descente du bateau, à cause de ses jambes fébriles.
« Désolé. »
« Tout le monde n’a pas le pied marin, vous avez déjà du mérite d’avoir fait la traversé. »
Et quelle traversée… Quelque part Aaron se demandait s’il ne l’avait pas fait jusqu’à sa mort. Respirant un air plus pur que celui de Chicago, il réajusta son sac de voyage sur ses épaules humides. Il avait tout laissé derrière lui après avoir composé le numéro inscrit sur le flyer. Le dernier appel de sa vie, avait été celui aux bonnes œuvres, pour vider l’appartement de tous les meubles et vêtements qu’il ne pourrait pas faire rentrer dans son sac. Avec la boite, dans laquelle il avait emballé les morceaux de l’assiette. D’ailleurs, ranger le berceau à moitié monté, avait sans doute été la chose la plus difficile qu’il ait faite avant leur venue.
En cet instant, ça lui semblait tellement irréaliste, que le brun avait l’impression qu’il allait se réveiller d'une seconde à l'autre. Échoué, telle la loque qu’il était devenue, dans la crasse de son lit, faible et affamé, attendant le dernier souffle de cette vie qui n’avait plus aucun sens à ses yeux.
Oui, il allait forcément se réveiller.
Comme s’il venait d’entendre un appel, son visage se tourna vers le bout du quai pour apercevoir une silhouette vêtue de blanc. Cette femme, qu’il ne semblait pas connaître, avait l’air de l’attendre. Il ne pouvait pas la connaître, et pourtant, son esprit lui murmurait le contraire. Elle était là pour lui, telle la faucheuse guidant les âmes vers leur dernière demeure, dont l’Amiral en était le passeur.
Quelque part, Aaron se sentait prêt à saisir cette main et à la suivre partout où elle le conduirait. S’il avait su que la mort avait un si beau visage, il serait venu plus tôt.
Mais peut-être, qu’il demanderait d’abord si elle n’avait pas un peu de colle.

pseudo/prénom : Areigan pronoms : elle âge : 31 fuseau horaire : France fréquence de rp : extrêmement variable, mais je tente de me fixer à un rp toute les deux semaines (je réfléchis beaucoup à mes réponses pardon). couleur dialogues : #80c9c5 avatar : Paul Mescal crédits : blairpfaff (gif), Yajuro Takashima (image) le mot de la fin : Très joli forum au design très reposant, qui me donne envie d’aller gambader dans l’herbe telle Carry (dans le générique que l’on connait )