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Ugolin
mOnsTRE dE CoLèrE
messages : 27 arrivée : 29/03/2024 toi, pronoms : vert alligator (pol), they/them faceclaim, crédits : victor brauner, self. alias : simon!! métier, occupation : chirurgien, fabricant d'automates, joue de l’euphonium à l’orchestre de brambles don : mains maladroites qui font tomber même les lettres des pages, des panneaux d'affichage ; malédiction étrange qui font s'écraser les caractères au sol, laissant le support sur lequel ils étaient vides de leurs mots...
| Sujet: SANGLOTS DE REPTILE Sam 30 Mar 2024 - 20:55 | |
| Ugolin
du ciel tombent des cordes faut-il grimper ou s'y pendre ? | |
trigger warnings (must read!!) : autodestruction, harcèlement, sang, violence, rejet, accidents graves, vulgarité, aiguilles, scalpels (chirurgien core), négligence parentaleprénom : [ ugolin], maman murmurait tout bas. entre ses petites lèvres rosées que rien n'avait encore écorché, ce prénom sonnait comme une profanation grossière et pourtant, c'était elle qui l'avait choisi. genre : a perdu son visage avec son adolescence, [ monstre] par la faute de son frère, [ homme] par la force de la nature. âge : [ quarante-huit ans], le corps plus vieux, plus fatigué sûrement et ce dos qui se voûte jusqu'à ne plus pouvoir vraiment se redresser (une bosse de plus sur mes blessures). date et lieu de naissance : [ 15 août 1976] dans une forêt noire qu'on dit infestée de fées et de vampires, quelque part en [ Europe de l'Est] adresse : troglodyte perdu dans la forêt. un chemin a été forcé entre les broussailles, qui s'accrochent aux vêtements qui retombent en lambeaux, et les troncs des arbres ont été peints de scènes d'un autre temps dérangées de couleurs. [ Lieu-dit du Drachenkampf BR0429 Brambles] métier/occupation : élevé dans les couloirs de l'hôpital Saint-Viper, il en est devenu le [ chirurgien] à force de regarder les médecins faire, futurisme à ses côtés. ses mains maladroites se dotent d'une précision extrême quand joue sous ses doigts le scalpel, savantes d'une science profane, impie, que suprématisme et lui comprennent mieux que personne quand tard, vient la nuit. quand il rentre, la fièvre est toujours là. ses doigts cherchent encore ce cliquetis délicieux, le sentiment galvanisant de créer. [ fabricant d'automates] en secret, personne ne saura qu'il a parfois placé deux ou trois rouages dans le corps de ses patients. statut familial : de son [ grand frère] il ne se souvient que des reproches, dégage de là ! et il aurait peut-être fallu l'écouter, quand, un soir de septembre, la machine de son frère lui a explosé au visage, et que son frère est parti en courant. puis, le temps a passé. il n'avait plus quatorze ans et s'était trouvé un autre ami frère, [ futurisme] et puis [ cobalt], tenant plus de la création que du fils (se souviendra qui veut du sourire qu'il avait quand il lui donnait sa dernière création, un coeur mécanique fabriqué dans le plus bel argent, un hiver en 98). statut civil : [ misérable], timidité maladive cachée derrière plusieurs couches de haine et de rancœur, amoureux à distance, n'osant pas toucher par peur d'abîmer (ses sentiments ou les siens, il ne le sait pas vraiment) peur(s) : depuis l'explosion, il a peur [ des avions], de toute chose vrombissante il vous dira, même. déteste leurs moteurs rutilants, la brillance de leurs ailes, les trouvent trop fiers à parader dans le ciel quand il doit lui se cacher sur terre pour fuir [ le regard des autres], leur façon de le dévisager, de lui jeter des pierres, des coups de poing aussi, parfois, et sur sa peau fleurissent des bosses, remplies d'une amertume salée, et de la conviction inébranlable [ qu'aimer] ne lui fera que du mal don : mains maladroites qui font tomber même les lettres des pages, des panneaux d'affichage ; malédiction étrange qui font s'écraser les caractères au sol, laissant le support sur lequel ils étaient vides de leurs mots... plaisir coupable : invention d'un autre temps, faite de ferraille et de pistons qui pistonnent dans le vide, son [ euphonium] est sa plus grande fierté. quand on souffle dedans, il résonne à travers tous les troglodytes jusqu'en bas du village, effrayant les enfants (on raconte que c'est la voix de l'ogre qui habite dans la forêt). depuis qu'orphée l'y a traîné, il occupe le dernier rang de [ l'orchestre de Brambles] ( c'est juste le temps de jouer Mahler, avait-elle promis ; il y est encore, réfrénant son sourire quand pour la millième fois, pop art se trompe de note...) sur l'île depuis... [ trente-quatre ans], entre les limbes, il se souvient de la voix de sa mère qui lui disait, ne t'inquiète pas, promis nous reviendrons te chercher quand les médecins l'ont emmené sur cette île où l'on promettait qu'un grand chirurgien savait donner un visage à ceux qui n'en avaient plus, et ils y avaient cru. l'une des promesses a été tenue, et ugolin n'attend plus que l'on vienne le chercher.
son coin préféré de brambles ? ce petit [ jardin de fraisiers des bois] qui pousse à l'entrée de son troglodyte. il y a glissé quelques gnomes entre les plants, caché quelques automates qui se chargent d'arroser quand le soleil tape trop fort entre les branches.
sa dernière commande de produits venant de l'extérieur ? des boulons, des écrous, un magazine sur les îles d'Océanie, Java en particulier. du bric-à-brac manufacturé, qu'on ne trouve pas ici car les usines n'ont jamais rasé la forêt, comme elles l'ont fait avec les bois de son enfance.
sa célébration préférée? sans aucun doute, [ la fête de la mure] dont il connaît par cœur les mystères, la couleur noire qu'elle dépose sur la langue et la façon de retenir les ronciers pour en retirer les fruits qui s'y sont logés. il en cultive lui-même, en dépose sur le parvis de l'église là où le curé les trouvera pour les redistribuer (il comprendra), et dévore le reste seul ou avec orphée pendant que suprématisme leur chante des hymnes maléfiques de sa voix de ténor inquiétante.
ce qu'il pense de l'amiral... au début, il le détestait pour l'avoir pris dans son bateau, pour avoir laissé ses parents le laisser plutôt. puis, il a grandi. il a compris pourquoi, et l'amiral n'y pouvait rien. et puis, mai est arrivé. ils ne croisaient plus depuis longtemps, ne s'étaient jamais échangé de mot, mais l'amiral semblait savoir (ça se voyait dans son regard) qui il lui ramenait dans le couloir de l'hôpital — le corps de son frère, qui venait de s'écraser au large de l'île. | close · masques · ogre · céladon · tambourins · boulons · cendre · clics · fraises · gémellions · gris · mOnSTrE · conte |
je me déteste. JE ME DÉTESTE. prends ma main. prends-la! c'est bon, tu la tiens? ne la lâche plus, tiens moi fort et ne me lâche plus, ne me lâche plus car nous sommes deux, nous serons toujours deux (c'est toi qui me l'a dit, mais si, souviens-toi je t'en supplie), alors dis-moi pourquoi de nous deux je suis le seul à être un mOnSTrE? nous parlons la même poésie, crue, amère, volatile, et nous connaissons les mêmes mots, crions dans la même langue, alors, dis moi,
pourquoi ?il trace une longue ligne à la peinture noire sur le mur de ma maison. il y a trop d'eau, elle dégouline sur le calcaire qui s'effrite et s'écrase sur le parquet. il sort fumer une cigarette, à travers les trous de son masque il observe ses fraisiers. il y déloge les fourmis qui s'y nourrissent, elles grimpent sur ses doigts, il les en fait tomber. la terre est humide, amortira leur chute. il s'en fiche après tout, c'est que des insectes. il s'allonge dans l'herbe. observe le ciel au travers des branches, il voit mal. il voudrait enlever son masque, mais il a fait exprès d'en serrer fort les liens, car il se déteste. il se déteste, et futurisme n'est plus là pour tenir sa main. | pseudo/prénom : vert alligator/paule pronoms : they/them, n'importe! âge : 21 fuseau horaire : paris utc+1 fréquence de rp : autant que possible, cela fonctionne par périodes... couleur dialogues : balise ar avatar : victor brauner...<3 crédits : côte concorde, écran total (feu!chatterton), non uccidere. (icon) le mot de la fin : pk j'adore victor bauner : en 1931, il réalise un autoportrait à l'œil crevé (motif récurrent dans les œuvres des surréalistes, i. e. Un chien andalou de Dali). Quelques années plus tard, lors d’une dispute dans un bar entre deux membres du surréalisme qu’il cherche à séparer, il se fait frapper à l’œil droit, qu’il perd. La scène est terrible mais André Breton trouve ça absolument merveilleux : selon lui, Brauner a réalisé une œuvre prémonitoire, et il s’agit d’une révélation de l’inconscient de Brauner. |
Dernière édition par Ugolin le Sam 27 Avr 2024 - 22:47, édité 26 fois |
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Noomi
écho de l'île
messages : 51 arrivée : 20/03/2024 toi, pronoms : Donna, elle faceclaim, crédits : Haley Lu Richardson | (avatar) vesna métier, occupation : Peintre et incrusteuse de vitrail au Bell & Poitier. Elle instille des couleurs, juxtapose ses créatures, fleurs et insectes aux meubles.
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Invité
Invité
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Poppy
écho de l'île
messages : 67 arrivée : 17/03/2024 toi, pronoms : metal fairy, elle. faceclaim, crédits : mikey madison, suskind. métier, occupation : maîtresse de cérémonie funéraire.
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Invité
Invité
| Sujet: Re: SANGLOTS DE REPTILE Lun 1 Avr 2024 - 14:27 | |
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Blaze
raviver la flamme
messages : 736 arrivée : 16/03/2024 toi, pronoms : pau (adoko), elle faceclaim, crédits : aaron johnson-taylor - vava@aftermath gif@usermarze métier, occupation : pompier
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Venessa
écho de l'île
messages : 157 arrivée : 18/03/2024 toi, pronoms : Sera(phim) faceclaim, crédits : Marissa Long, pvtti smith alias : Daim métier, occupation : Apprentie conchylicultrice + bénévole à l'Église
| Sujet: Re: SANGLOTS DE REPTILE Mar 2 Avr 2024 - 16:37 | |
| Je repasse quand y aura plus à manger MAIS
- Ugolin a écrit:
- je me déteste. JE ME DÉTESTE.
prends ma main. prends-la! c'est bon, tu la tiens? ne la lâche plus, tiens moi fort et ne me lâche plus, ne me lâche plus, car nous sommes deux, nous serons toujours deux alors pourquoi suis-je le seul à être un mOnSTrE? nous parlons la même poésie, crue, amère, volatile, et nous connaissons les mêmes mots, crions dans la même langue, alors, dis moi, pourquoi ?
Faut arrêter de nous faire ça Il est pur, je l'aime beaucoup déjà, je reviens vite !!! |
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Arabella
écho de l'île
messages : 38 arrivée : 28/03/2024 toi, pronoms : Atrabilaire (elle et/ou il) faceclaim, crédits : Madelaine Petsch; vesna. métier, occupation : Couturière, joueuse d'aiguilles.
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Ugolin
mOnsTRE dE CoLèrE
messages : 27 arrivée : 29/03/2024 toi, pronoms : vert alligator (pol), they/them faceclaim, crédits : victor brauner, self. alias : simon!! métier, occupation : chirurgien, fabricant d'automates, joue de l’euphonium à l’orchestre de brambles don : mains maladroites qui font tomber même les lettres des pages, des panneaux d'affichage ; malédiction étrange qui font s'écraser les caractères au sol, laissant le support sur lequel ils étaient vides de leurs mots...
| Sujet: Re: SANGLOTS DE REPTILE Sam 27 Avr 2024 - 22:37 | |
| mes chers, @noomi @dante @poppy @blaze @venessa @arabella
j'ai ENFIN fini oui! je n'ai pas très bien révisé, mais! j'ai terminé, et je file maintenant! je vous laisse ugolin. je pense qu'il est entre de bonnes mains. j'espère qu'il vous plaira, j'ai pas trop touché à la partie histoire finalement car.. je crois qu'il faut d'abord que je vous travaille mes préliens (l'hôpital saint-viper, le fameux!!!) j'y reviendrai en temps plus apaisés.
merci à tous pour votre enthousiasme, à bientot<3 |
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Marie-Mei
écho de l'île
messages : 288 arrivée : 29/02/2024 toi, pronoms : ena (pronoms féminins) faceclaim, crédits : havana (rose-mary) ; ninakauffman (tattoo) alias : stan métier, occupation : apprentie herboriste don : les tisanes sont des potions magiques qui soignent tous les maux et goûtent toujours très bon peu importe leur contenu.
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