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 écrire nos maux - blaze

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[ POÈTE·SSE ][ MESSAGE ]
Gwen
Gwen

écho de l'île
messages : 46
arrivée : 16/03/2024
toi, pronoms : flore, elle.
faceclaim, crédits : grace van patten, fassylover (av).
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métier, occupation : gardienne du phare.

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MessageSujet: écrire nos maux - blaze   écrire nos maux - blaze EmptyLun 8 Avr 2024 - 17:19

écrire nos maux

ta plume et ton encre sur le papier
laisse une trace sur ma peau comme une douceur de laine (c)flore


info : pour cette fois et par besoin d'immersion, le rp sera écrit à la première personne comme un journal intime.

Je ne saurais dire pourquoi écrire cette lettre aujourd'hui me tord l'estomac, m'angoisse et me laisse une sensation presque désagréable. Peut-être était-ce de la peur, ou de la tristesse. Je ne sais pas exactement ce que c'est et pourtant j'ai souri de nombreuses fois en relisant la lettre de Blaze. Dans la mienne, j'y fais mention de cette rencontre, de ce visage dont je lui ai tant parlé que je vois en rêve et dans mes visions. Cet homme qui me hante, bouleverse ma vie depuis des semaines est enfin sur l'île de Brambles. Y penser me donne encore envie de pleurer alors que j'ai été si heureuse de le voir arriver.

Pendant que j'écris cette lettre, j'entends le chant des oiseaux qui forment un échos au dessus de ma tête, perchés dans leurs nids sur les arbres qui font office d'ombre avec ce soleil omniprésent dans le ciel. Le printemps est bel et bien de retour avec les petites fleurs dans l'herbe toute verte, les habitants qui se pressent de faire leur semée et s'écrier de joie par avance de pouvoir manger des tomates et laitues du jardin. Moi même je fais mon propre potager pour une nourriture plus saine bien que Brambles possède un marché agréable et abordable. Mais le printemps étant l'une des saison que je préfère car elle signifie la renaissance d'une nature oubliée durant le mois de décembre.

Et couvre-moi de lavande
Et de sel si tu pleures
Avant les neiges de décembre
Avant que ne fanent les fleurs
. (c) pomme


J'ai entendu un jour cette chanson française d'un vieux vinyle trouvé par l'Amiral de ses objets oubliés sur son bateau. Une chanteuse remarquable qui, même si au début je n'en connaissais ni la langue et ne comprenais pas les paroles, j'ai eu la joie de découvrir un moyen de la traduire avec un vieux dictionnaire. J'ai mis plusieurs semaines avant de comprendre son sens, de réussir a former des phrases et depuis lorsque le printemps revient, je ne peux m'empêcher de la fredonner même quand j'écris une lettre aussi poignante. Ceci dit, je crains que mon terrible accent ne soit pas si apprécié dans le coin. C'est pas comme si on me traite déjà de folle ou de fille bizarroïde.

J'espère que Blaze me pardonnera d'être aussi inquiétante, peut-être trop morose. Mais il faut dire que mon esprit ne tourne qu'autour d'Aaron ces derniers temps, de la souffrance qu'il émane et je sens que l'aider ne sera pas une tâche facile. Lorsque je termine enfin d'écrire mon dernier maux(mot), j'entends la voix d'un enfant tout prêt de moi qui renverse soudainement son jus de fruit sur mon sac. Heureusement la lettre est à peine endommagé.

Impossible de ne pas sourire à cet enfant au visage désolé d'une mère qui le gronde. " ce n'est rien vous savez, il a la joie de vivre, ça fait du bien a voir. " Un dernier sourire et lorsqu'ils repartent, je reprend ma lettre et y ajoute un nota bene pour Blaze, d'excuses de lui envoyer une lettre tâchée de jus de fruit en lui expliquant bien sûr cette amusante mésaventure.



Gwen se relève la lettre dans sa main se mettant à souffler à l'endroit où le jus est tombé. Puis la jeune femme attrape de son sac une enveloppe malheureusement elle aussi touchée par le jus, de de cet elle décide de se rendre une nouvelle fois à la papèterie pour acheter une nouvelle enveloppe mais n'en trouve qu'avec des libellules dessus. Fait intéressant puisque la gardienne du phare est fan de ces insectes qu'elle considère être des fées. Elle esquisse un sourire et paie le vendeur avant d'y mettre sa lettre et de se rendre au bureau de poste pour y glisser sa lettre dans la boîte du facteur.


w/ @Blaze luv
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Blaze
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raviver la flamme
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MessageSujet: Re: écrire nos maux - blaze   écrire nos maux - blaze EmptyMar 16 Avr 2024 - 22:18

 @Gwen
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nos maux
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L’heure qui l’est n’a aucun importance. Mais à en croire le soleil en plein zénith il est près de midi quand tu abordes un nouveau sentier de balade. Traversant la forêt, tu entends le vent s’engouffrer dans les hautes cimes des conifères. Le chant des oiseaux s’élevant de toutes parts ; ainsi que le bruit d’une eau lointaine, bien que limpide. Tu n’es pas très loin du lac, à quelques minutes de marche encore.

Quittant ton domicile, tu tiens entre tes lèvres une cigarette non allumée. Depuis ton arrivée à Brambles tu te bats contre cette envie affreuse d’en allumer une dès que l’angoisse menace. C’est un jour moins gai. Tu as refait ce rêve, un peu obsessionnel. La vue du phare, comme enveloppé dans un nuage brumeux : au travers il est difficile d’en distinguer les contours. Une blonde chevelure, passant là comme un mirage devant tes yeux avant que ta vue ne soit davantage plus trouble, un sursaut, une odeur de ville polluée qui envahit tes poumons ; celle de l’alcool au fond d’un verre, la sueur qui perle sur ta peau chaude. Des alliances qui tombent sur une dalle de pierres blanches. Puis tes paupières qui s’ouvrent, la respiration haletante et le besoin de repousser la fine couverture - pour mieux respirer.
Clignements de yeux successifs, te voilà de retour à la réalité.

Tes pieds foulent une terre de plus en plus sableuse, où un fin gravier se mêle. Au loin, bientôt tu vois l’étendue du lac. A perte de vue. Les montagnes en arrière plan. Tu distingues aussi, le tout petit ponton de bois, où tu devines une silhouette. Assise là, à se confondre avec le paysage, les couleurs environnantes.

Partout, où que tu sois à mesure de ta ballade, le décor change de manière successive. Bientôt, le parfum des fleurs printanières chatouille à nouveau tes sens. Où que l’on soit ici à Brambles, nous sommes réellement partout. Bientôt, tu croises plusieurs habitants, traversés par la même envie de profiter du bon temps, en flânant ici, partout à la fois. Cela te donne du baume au coeur de d’être acteur de cette danse journalière. Tant occupé par ta marche, tes yeux eux aussi participent à cette agréable exploration. Bientôt tu entends l’exclamation d’une mère, pas très loin. Rendue en excuse par la maladresse de son fils. Un fin sourire étire ton visage avant que tu ne t’éclipses à nouveau.

*

Cigarette qui fume dans le fond du cendrier, tu as résisté jusqu’au soir venu. Vingt-deux heures à ta montre, ton regard levé vers le ciel nocturne, le Croissant de Lune comme compagnie ; tu laisses monter la fumée, en volutes au-dessus de ta tête. Il n’y a rien de bénéfique à fumer, mais tu avoues ressentir un peu de plaisir à cet instant. La plénitude de la nuit qui s’installe, que tu espères plus douce et réparatrice que la précédente.

Tu penses à Gwen, te demandant ce qu’elle peut bien pouvoir faire, avant qu’un éclair ne traverse ton esprit et te fasse bondir de ta chaise, dévaler les quelques marches de ton perron et ouvrir le battant de ta petite boîte aux lettres. L’enveloppe qu’elle contient te fait soudain sourire. Tandis que tu remontes le chemin jusqu’à ta porte, ton pouce vient rompre le papier aux motifs libellule que tu ne distingues pas encore - la lumière céleste dans ton dos. Quand le lampadaire de ta terrasse éclaire ton visage, la magie de cette correspondance éclate comme un feu d’artifice. Tu distingues l’insecte à deux ailes sur le papier, puis ces mots, tracés de son écriture fine. Tu t’installes sur le canapé pour plonger dans ta lecture.

_________________
souvent le cœur qu'on croyait mort
n'est qu'un animal endormi
(ICON: RENEGADE., CITATION : cécile sauvage, mélancolie 1909)
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