| | If you're still breathing, you're the lucky ones ¤ Artemis | |
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Artemis
écho de l'île
messages : 22 arrivée : 05/05/2024 toi, pronoms : Pandou / Elle - She faceclaim, crédits : Emma Watson ¤ mykidlady métier, occupation : Employée au planétarium
| Sujet: If you're still breathing, you're the lucky ones ¤ Artemis Mar 7 Mai 2024 - 18:40 | |
| Artemis
To see a World in a Grain of Sand And a Heaven in a Wild Flower Hold Infinity in the palm of your hand And Eternity in an hour
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trigger warnings : Orpheline - Abandon familial - Violence Infantile prénom : Divine sonorité, aux lueurs d’argent… Grâce étoilée d’une flèche décochée au firmament… Veille sur les notes, les silencieuses des âmes errantes, des secrets murmurés aux arbres, aux astres nocturnes… Énigme à déchiffrer…. Déesse, gardienne, protectrice mais plus que tout, femme de la Lune à l’attrait hypnotique, Artemis, muse des rêveurs solitaires genre : Force tranquille, tempête maîtrisée, source qui brille ou flamme apprivoisée… Muse des poètes, modèle des artistes. Elle, elle, encore et toujours, sans raison, sans question, point d’argument à la réflexion… Elle, sans d’autre raison que l’existence, sans de contradiction à ceux qui à son égard, utilise quelquefois iel âge : Cœur battant au rythme de l’âge qui s’éveille… Somme des voyages, des souvenirs… Vingt-six chapitres aux poèmes paradoxes, attendant de voir, ce qu’il peut s’écrire encore date et lieu de naissance : Les feuilles dans le vent courent comme des folles, elles voudraient aller, où les oiseaux s’envolent. Les bourgeons eux, s’épanouissent, tant et si bien que s’en est un délice. Les papillons virevoltent, ballet coloré, hors aucun, n’est près du nouveau-né…. Bourgeon d’ Avril, sans racine. Jour incertain, 28, date à laquelle on l’a trouvée au pied de l’Orphelinat, date de sa première et dernière traversée : du Royaume-Unis à celui des échos adresse : Fût un temps elle arpentait l’impasse des comètes, les yeux rivés sur l’horizon que l’on pouvait apercevoir dans le lointain. Depuis quelques temps déjà, c’est la dernière, la ‘vieille’ maison de l’impasse de la Lyre, BR0429 Brambles, qu’elle habite, rénovant petit à petit ses murs envahis de lierre et la tranquillité qui aurait toujours dû être sienne métier/occupation : Employée du Planétarium, tissant les rêves d’azur sur l’écran céleste, aimant accorder à chacun, l’espace d’un instant, un astre protecteur, gardien des murmures, des secrets. Conteuses d’histoires, de mondes, de galaxies lointaines emplies de constellations et de mystères dont elle se veut la gardienne. statut familial : Âme errante, porteuse du fardeau de l’Absence… Elle est, l’étoile solitaire dans l’obscurité profonde, orpheline du monde. Privée d’amour, de protection, grandissant d’un foyer à un autre sans connaître le véritable sens de maison. Seule sans jamais réellement l’être, s’accrochant à l’éclat des étoiles, protégeant ceux qui ne pouvaient le faire d’un corps malmené capable de tout endurer pour que puissent survivre ceux qui ne faisaient comme elle, que passer… me errante de l’île, découvrant peu à peu le sens du mot famille… Ils sont, l’espoir auquel elle n’avait jamais cru et l’amour qu’elle ne croyait pas digne d’être reçu. Ils sont, devenus Maman et P’tit frère comme l’évidence d’un destin alors que tragiquement, elle ne croyait plus en rien. Orpheline qui n'en est plus réellement une statut civil : Âme demeurant en quête d’un écho, le souhaitant tout aussi ardemment qu’elle ne se le refuse. Cœur en forteresse, par peur de blesser tout autant que de l’être. Amante des étoiles, ayant pourtant tant d’amour à revendre, jalousement conservé, protégé d’un instant féroce d’un monde qui ne lui en a montré que l’inverse…. Surprise quelquefois, à s’imaginer les premiers émois, les heures musicales à se déclamer les poèmes d’une simplicité qui n’existait plus sur le continent peur(s) : Peur de tout… Peur de rien… Il n’y a point de courage sans peur, il n’y a que l’apprentissage, un pas après l’autre dans l’ironique imitation d’un enfant faisant ses premiers pas. Essayer avant tout, de ne plus sursauter au moindre bruit sourd rappelant les portes cherchant à être enfoncé. Essayer, de ne plus se méfier de l’inconnu, de tous ces systèmes soi-disant destinés à protéger…. Essayer, encore et encore, de ne plus craindre les changements don : Tristesse étreignant le myocarde lorsque se créer sur ses joues, deux sillons perlés… Cristal devenue diamant ou roche, petits bouts d’étoiles, de météorites venues s’échouer sur les plages de l’île. Lorsqu’elle pleure, l'île pleure aussi… transformant les pleurs en morceaux d’espoir plaisir coupable : Nuls limites, nuls restrictions quant à tout ce qui auparavant, lui était interdit. Sans jugements, sans reproches, de ces petites joies qui lui sont propres : Pot de miel, de confiture, dévoré à même le doigt sans en avoir cure ; la douceur des caramels fondant sur le palais, de deux trois finissant par devenir un paquet… Les mets sucrés que d’autres lui refusaient, se délecter d’un mille-feuille ou d’un cheesecake qu’à elle seule, elle peut dévorer. Chanter, en tout temps et en tous lieux à s’en éreinter les cordes vocales jusqu’au mutisme, tester les réverbérations des montagnes, des lieux interdits, des abandonnés. Lire encore et encore ces innombrables passages, ces histoires, coupable des philosophies de clair de lune, de ces constructions peuplés de “et si…” Vivre sans jamais plus se soucier de ce que le monde pourrait en penser sur l'île depuis... Longtemps… Son arrivée ressemblant presqu’à un rêve désormais. Huit années ne lui avait jamais semblé aussi fugace ; paradoxe du Temps, de sa relativité…. Souvenir encore brûlant de ce chapitre inconnu d’un livre pourtant connu par cœur, d’une île aux échos qui en un battement de paupière n’existait plus. D’un effet papillon, d’un titre devenu obsession murmuré entre deux notes silencieuses pour accompagner sa fuite, d’un reflet de lumière dans la Tamise lorsqu’elle observait le Tower Bridge et d’une voix amicale déclarant l’attendre de pied ferme au bout de ce quai… Oh Amiral mon Amiral voici venu à l’horizon, une nouvelle vie
son coin préféré de brambles ? Figée, en un murmure oublié… L’ancienne voie ferrée… À couteaux tirés entre les mailles de l’histoire et les songes de la nature. Témoin, d’un passé oublié, d’un futur ne demandant qu’à s’écrire mais à ses yeux, allégorie même de la vie : aux innombrables ramifications, rails percés d’herbes folles et de fleurs sauvages se perdant en des chemins que peu arpanteront. Ancienne voie ferrée, où elle vient parfois se faire funambule, les pieds nus sur les poutres de fer, pour mieux en ressentir l’existence ; où elle vient quelquefois s’allonger, écouter la faune et la flore battre dans une rythmique qu’elle semble enfin pouvoir suivre
sa dernière commande de produits venant de l'extérieur ? Lueur de compréhension éclairant les prunelles océaniques, liste surprenament longue aux douces attentions, chaque objet dissimulant une histoire dont il a seul, le secret. Des caramels, deux romans dont il n’avait encore jamais vu le titre, une liste très spécifique de vinyle, un nouveau set de légo et, comme à l’habitude, un tiret laissé vide à l’exception de petits points que l’Amiral se chargera de remplir d’un cadeau aléatoire. Ce qui le fait sourire en revanche, n’est autre que ce dernier point griffonné à la hâte et faisant rougir son visage, de nouveaux pinceaux aquarellables qu’il se chargera de faire emballer précieusement.
sa célébration préférée? Doux symbole de la transition des saisons, la fin d’un été éclatant à la faveur de l’automne… Pourtant loin d’être la première des fêtes auxquelles elle assistait en arrivant sur l’île, c’était cependant la plus attendue dès lors que l’on lui avait évoqué : La fête de la mûre ; perles sucrés à l’éclat ténébreux, suspendues aux branches épineuses comme une douceur devant se mériter. Prélude enchanté aux activités lui étant auparavant inconnues que pour rien au monde elle ne chercherait à se soustraire. Qui aurait imaginé qui l’était si plaisant d’apprécier toute l’onctuosité d’une confiture maison dans la symphonie simpliste d’éclats de rire
ce qu'il pense de l'amiral... Oh Amiral, mon Amiral… Des prunelles océanes se dégageaient tous les éclats de la mer, tous les secrets des marées, toute la tendresse que l’on ne pourrait jamais espérer d’un inconnu vous attendant sur le quai. Homme aux récits riche d’aventures, d’enseignements, d’une sagesse aussi ancienne que le Temps, d’une bienveillance éclipsant les Tempêtes de la vie… Aucun étonnement à ce que l’orpheline y voit un phare dans la nuit, un guide précieux sur le chemin de cet nouvel vie. Oh Amiral, mon Amiral… Ne-vois tu point la grandeur de son respect, la portée de son affection envers celui qui l’éclipsa à la noirceur d’un monde aigrie, ne vois-tu point son sourire lorsqu’une requête espiègle devient chasse au trésor, parcelle d’ailleurs envelopper de bienveillance, de complicité… Oh Amiral, mon Amiral, tu veilles avec tendresse sur ceux que tu amènes à croiser ton chemin… | keywords : Crépuscule ☾ Phénix | Liberté | Sucré | Simplicité | Lecture • Nuit ☾ Univers | Complexe | Lune | Gardienne |
N’ouvrir que lorsque tu en ressentiras la nécessité ! - Spoiler:
“Hey… Je ne savais pas réellement quelle salutation utilisée pour t’écrire. En même temps, on ne peut pas dire que tu aies beaucoup d’expérience dans ce domaine n’est-ce pas ? A dire vrai, j’espère qu’à l’heure où tu lis cette lettre, tu auras bien plus d’expérience dans des domaines divers et variés plutôt que le monopole de celui de la violence et de la survie, vois-le positif cela dit, ton écriture n’est pas si dégueulasse. Pour être parfaitement honnête, je n’avais aucune envie d’écrire cette lettre pour deux excellentes raisons, le cas où le système aurait fini par nous détruire ou le cruel rappel de ces années passés de foyer en foyer ; j’espère pour toi qu’il s’agit de la deuxième option… Lizzie pense que je suis pessimiste et, dans le fond, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle a raison quand l’autre partie, la surface, me hurle que je ne suis que réaliste. Personne ne veut d’une gamine de 16 ans, à leurs yeux, les nouveaux-nés, les petits veinards comme les appelle Louis sont bien plus intéressant, du style le dernier album d’une chanteuse connue ou la dernière création luxueuse ne ressemblant en rien… ‘Fin voilà, je ne sais trop ce que tu pourrais ressentir en lisant tout cela… De mon côté, je suis partagée, peut-être que cette lettre ne verra jamais le jour et que je me déciderais finalement à la brûler… Je suis sûre que Lizzie garde encore son briquet dans la boîte à gant de sa voiture”
“Cette lettre finalement, on ne l’a jamais brûlée… Notre vie… Notre vie est une histoire chaotique, changeante, comme les étoiles, comme les tempêtes. J’aurais aimé t’écrire, que la prochaine famille nous ayant accueillis ait été la bonne, que nous n’avons plus connu la violence, la peur mais je crois que tu sais, comme moi que cela n’aurait été qu’un mensonge de plus. Nous n’avons plus jamais écrit de nom dans ce livre par la suite, non pas parce que cette famille aura été la dernière, simplement parce que voir ces innombrables traits ne nous donnait pas plus d’espoirs pour la suite que voir nos camarades se faire adopter. 18 ans, tout du moins, à un jour près… C’est le nombre d'années que nous avons passé dans le système, et, si d’aventure il t’arrivait de te demander à quoi pouvait bien correspondre ce jour près… Et bien, je suppose qu’aujourd’hui, nous pourrions la qualifier de ‘plus belle traversée’ qu’il nous ait été donné de faire. Je sais que tu n’as jamais aimé les surprises mais, celle-là, tu ne pourras que l’aimer… Si je devais t’en faire le résumé, j’évoquerais un bateau, un amiral et une famille. Je sais… Décrit ainsi, l’on pourrait presqu’imaginer le début d’une mauvaise blague n’est-ce pas ?
Ne t’inquiètes pas, l’avenir n’est pas aussi sombre que nous l’avions imaginé…”
| pseudo/prénom : Pandou, Manon de mon p'tit nom, il casse pas trop pattes à un canard cela dit ! pronoms : Le féminin mais à dire vrai je me fiche de ce que l'on utilise à mon encontre âge : 23 ans depuis peu, étrangement, ça ne fait plus grand chose passer la vingtaine fuseau horaire : GMT+1 il me semble fréquence de rp : Chaotique, au grés de mon inspiration mais vu comment il est facile d'écrire ici, aussi souvent que possible couleur dialogues : Aléatoire avatar : Emma Watson crédits : mykidlady pour l'avatar ¤ Auguries of Innocence de William Blake ¤ Starry Night Inspiration vraisemblablement MidJourneyle mot de la fin : Ne changez rien, vous êtes adorable |
Dernière édition par Artemis le Lun 13 Mai 2024 - 23:52, édité 28 fois |
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Lilas
écho de l'île
messages : 75 arrivée : 05/05/2024 toi, pronoms : élisa, elle faceclaim, crédits : deva cassel (hoodwink) métier, occupation : apprentie fleuriste & floricultrice ✿
| Sujet: Re: If you're still breathing, you're the lucky ones ¤ Artemis Mer 8 Mai 2024 - 11:37 | |
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Blaze
raviver la flamme
messages : 736 arrivée : 16/03/2024 toi, pronoms : pau (adoko), elle faceclaim, crédits : aaron johnson-taylor - vava@aftermath gif@usermarze métier, occupation : pompier
| Sujet: Re: If you're still breathing, you're the lucky ones ¤ Artemis Mer 8 Mai 2024 - 11:42 | |
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Isaac
écho de l'île
messages : 48 arrivée : 05/05/2024 toi, pronoms : manon, elle faceclaim, crédits : robert pattinson (decrescxndo) métier, occupation : vétérinaire au refuge de brambles don : lorsque ses lèvres se rejoignent d'un " o " muet, chants des oiseaux s'échappent et s'envolent en légèreté
| Sujet: Re: If you're still breathing, you're the lucky ones ¤ Artemis Lun 13 Mai 2024 - 19:44 | |
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Artemis
écho de l'île
messages : 22 arrivée : 05/05/2024 toi, pronoms : Pandou / Elle - She faceclaim, crédits : Emma Watson ¤ mykidlady métier, occupation : Employée au planétarium
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L'Amiral
écho de l'île
messages : 120 arrivée : 28/02/2024 faceclaim, crédits : un vieux monsieur, poupa alias : le staff métier, occupation : capitaine
| Sujet: Re: If you're still breathing, you're the lucky ones ¤ Artemis Mar 14 Mai 2024 - 19:15 | |
| à chaque fois, c'est une agréable surprise, un pur bonheur de lire vos fiches... le reste de l'équipe partagera cette impression, mais... omg !
artémis est tout simplement magnifique. et le mot reste faible... elle est magique ! quand je disais qu'elle ressemblait à une comète, ça ne fait aucun doute (oui, ici la joueuse de blaze ) elle est une enchantement, un vœu qui s'exauce. prends mes mots comme ils viennent, avec toute l'émotion que j'ai pu ressentir en lisant ta fiche mais, vraiment, c'est tellement sincère
orpheline elle aussi, elle a trouvé finalement sa maison sur l'île. elle qui n'a pas connu le bonheur d'avoir une famille. mon blaze comprend assurément. (faudra qu'on parle lien - j'ai une idée !) je l'imagine la surprendre un jour, alors qu'elle est au milieu de la nature, en train de chanter à tue-tête ou bien allongée sur les rails de la veille gare, après y avoir marché en équilibre. (bref, je t'envoie vite un message pour ça !)
la lettre en spoiler (oui j'ai ouvert l'enveloppe) pour plus de paillettes dans les yeux ET la relation que tu as construit entre l'Amiral et elle !!!!!! je suis tellement FAN ! AMOUREUSE de ça !!! j'aurai presque envie qu'il lui envoi des missives parfois (à voir bref...je m'égare )
on ressent bien dans ta fiche que l'Amiral est l'âme de l'île, le sauveur, la lumière, le phare qui nous guide, comme tu le dis si bien !! et ses petites attentions que tu as décrites, ça reflète comme il connait tout le monde. j'suis amoureuse d'artémis vraiment !
merci de nous rejoindre et j'ai si hâte de te voir évoluer parmi nous
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